Le lys apparaît
dans les Annonciations tout à fait à la fin du XIIIème
siècle ou au début du XIVème siècle. Ce sera,
dès lors et pendant plus d'un siècle, un accessoire incontournable
des représentations de cette scène.
Sur le rebord d'une niche, un lys fleuri est symbole de virginité,
de pureté et de fécondité. Sa blancheur immaculée
rappelle l'innocence de celle qui a été conçue sans
péché.
© Diocèse de Moulins
"Comme
le lys entre les chardons,
Telle ma bien-aimée entre les jeunes femmes"
(Cantiques des cantiques 2, 2)
Telle ma bien-aimée entre les jeunes femmes"
(Cantiques des cantiques 2, 2)
La
présence du lys remémore aussi l'histoire d'Israël,
et les liens de l'enfant qui va naître avec Jessé, le père
de David. Dans les représentations picturales de Jessé,
de son côté sort une tige de lys aux multiples fleurs, ou
encore un grand arbre généalogique dont le sommet s'épanouit
avec Marie qui réalise par sa fécondité la parole
du prophète Isaïe :
"Un
rameau sortira de la souche de Jessé,
Un rejeton jaillira de ses racines"
(Isaïe 11,1).
Un rejeton jaillira de ses racines"
(Isaïe 11,1).